[Ukraine] Enquête-flash sur l’impact de la crise sur les ETI

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[Fiscalité] Réunion 2022 de la commission fiscale du METI

La commission fiscale du METI, organisée en partenariat avec Cheuvreux, s’est réunie en format hybride mercredi 19 octobre 2022 pour analyser le contenu des textes budgétaires pour 2023 et l’avancée des débats parlementaires.

Elle a également permis de dresser un état des lieux du cadre légal et fiscal de la transmission

Enfin, sa gouvernance a été renouvelée : la commission sera désormais présidée par Olivier Schiller, président de SEPTODONT et vice-président du METI. Il succède à Luc Darbonne, président de DAREGAL et président du Conseil de Surveillance de DAROME, et à Georges Gaspard, président directeur général de LYRECO, qui auront été à la tête de cette commission historique du METI pendant 10 ans.

 

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[BFM Business] Olivier Schiller invité de Good Morning Business le 20/10

Olivier Schiller, vice-président du METI et président du groupe Septodont, était l'invité de Laure Closier et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business sur BFM Business jeudi 20 octobre 2022.

Il a appelé le Gouvernement à maintenir un dispositif d'aides à l'apprentissage aussi incitatif que possible, le dispositif actuel arrivant à échéance le 31 décembre 2022. Les ETI se sont en effet massivement saisies des aides mises en place durant la crise COVID, qui leur ont permis de recruter sur l'ensemble du territoire des jeunes aux profils diversifiés répondant à leurs besoins de recrutement. L'accès aux compétences est en effet un défi important pour les ETI, et l'apprentissage un levier majeur pour le faciliter.

Le soutien à l'apprentissage sera d'autant plus crucial dans un contexte où l'explosion des prix de l'énergie menace l'activité de très nombreuses ETI et fait redouter des conséquences en cascade sur l'ensemble du tissu économique si rien n'est fait pour permettre aux entreprises de se fournir en énergie à des prix compétitifs en 2023. Olivier Schiller a ainsi illustré l'ampleur de l'impact de cette nouvelle crise sur les ETI.

Publié par BFM Business le 20 octobre 2022

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[Partenariat] Lancement de l’Observatoire INBONIS-METI dédié à la performance des ETI

En partenariat avec le METI, l’agence de notation de crédit INBONIS a lancé le 18 octobre 2022 un Observatoire dédié à la performance des PME de croissance et des ETI dans le but de mettre en exergue leur singularité dans le tissu économique français. Il donnera lieu à une publication tous les six mois.

Selon les premiers résultats de l’Observatoire METI-INBONIS, les ETI françaises affichent les meilleures performances du tissu économique français en termes de notation tant sur les critères financiers qu’extra-financiers. 

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[Financement] Baromètre Palatine-METI du financement des ETI #7

Les difficultés s’intensifient et affectent l’activité
Sans surprise, les difficultés conjoncturelles se font sentir de façon croissante et la crise énergétique menace désormais l’activité des ETI. Les tensions sur l’offre (hausse des prix, pénuries, manque de main d’œuvre) concernent plus de 9 ETI sur 10 et ont un impact fort ou modéré sur leur activité, leur trésorerie et leur rentabilité. Pour plus de 7 ETI sur 10, ces difficultés ont aussi un impact sur les projets d’investissement. Concernant l’énergie, 1 ETI sur 2 anticipe une augmentation de sa facture énergétique de plus de 50% en 2022 par rapport à 2021 et de plus de 100% en 2023. Seules 9% des ETI concernées sont en capacité de répercuter totalement ces hausses sur leurs prix de vente. Dans le cas où les hausses persisteraient voire s’amplifieraient, 53,5% des ETI risquent de devoir diminuer leur activité et 7% de devoir l’arrêter. L’année 2023 se présente donc comme un saut dans l’inconnu pour un grand nombre d’entreprises.
 
Les hausses de coûts fragilisent la situation financière des ETI
Même si elle n’est pas alarmante, la situation financière des ETI continue de se fragiliser. Plus de 4 ETI sur 10 ont connu une dégradation de leur trésorerie sur un an, soit 15 points de plus qu’en juin dernier. Ainsi, le recours aux lignes de crédit court terme augmente sensiblement (43,2% vs. 30,6% en juin). L’endettement suit la même tendance : la part des ETI affichant une dégradation de leur endettement net total sur un an s’élève à 31,6% (vs. 23,3% en juin). 12% des ETI ayant obtenu un PGE éprouvent ou anticipent des difficultés à le rembourser (vs. 9% en juin). Un tiers des ETI ont connu une dégradation de leur rentabilité d’exploitation au S1 2022 (vs. 20% au S2 2021). Sans doute portée par un chiffre d’affaires orienté à la hausse sur un an pour 3/4 des ETI, la confiance des dirigeants dans les perspectives pour leur entreprise à 6 mois est comparable au trimestre précédent, à 62,7%.
 
Les projets d’investissement résistent pour l’instant
Preuve d’une vision de long terme, les projets d’investissement des ETI se maintiennent en 2022 : 2/3 des ETI ont au moins un projet de croissance organique (vs. 60% en juin), qu’elles financent avec leurs ressources propres pour 57% d’entre elles. Plus de 55% ont au moins un projet de croissance externe (vs. 53% en juin), qu’elles financent en recourant à l’endettement pour plus des 2/3 d’entre elles. Ces projets, qui concernent majoritairement la France, devraient générer au moins 50 emplois pour 1 ETI sur 3 environ. À noter également, les ETI sont toujours convoitées par les investisseurs : 4 sur 10 ont été approchées pour une prise de participation ou un rachat depuis le début de l’année. Par ailleurs, 1 ETI sur 5 nourrit actuellement un projet de recomposition capitalistique (notamment : ouverture de capital).
 
Patrick Ibry, directeur général délégué, Banque Palatine :
« Dans un contexte où les entreprises doivent faire face à des événements exceptionnels d’ordre économique et géopolitique, les ETI françaises font preuve de résilience. Preuve en est, les projets d’investissements et de croissance externe portés par les ETI françaises progressent à nouveau. Ces projets favoriseraient l’emploi en France puisqu’ils pourraient générer jusqu’à 50 emplois pour 1 ETI sur 3. Autre preuve de résilience, l’attractivité des ETI françaises qui sont toujours convoitées par les investisseurs. 4 ETI sur 10 ont été approchées pour une prise de participation ou un rachat. Plus que jamais, les dirigeants d’ETI démontrent leur capacité d’adaptation en s’appropriant l’adage cher à l’historien Yuval Noah Harari "Chaque crise est aussi une opportunité". »
 
Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat et co-président du METI :
« L’inquiétude domine au sein des ETI en cette rentrée de septembre. L’accumulation des tensions sur l’offre avec, en particulier, l’explosion des prix de l’énergie dégrade autant la situation financière que les perspectives des entreprises, avec une forte pression sur les marges. Les projets d’investissement se maintiennent à un niveau satisfaisant en 2022 mais l’horizon s’assombrit fortement pour l’année prochaine, plus de la moitié des ETI anticipant une réduction de leur activité si les prix de l’énergie n’amorcent pas une décrue. 2023 s’apparente aujourd’hui à un vrai mur énergétique. »