Interrogé le vendredi 31 octobre sur la discussion budgétaire en cours, Frédéric Coirier, co-président du METI et PDG du groupe Poujoulat, a appelé à prendre en compte la réalité de la compétition internationale : dans une économie ouverte, chaque hausse d’impôt sur le capital productif fragilise les entreprises face à leurs concurrentes européennes.

Renouer avec la fiscalité punitive qui a prévalu par le passé aurait pour conséquence d’interrompre la dynamique de réindustrialisation qui s’amorçait et d’affaiblir durablement le tissu productif.

La seule voie qui a fait ses preuves, c’est celle de la création de richesse par l’activité. Plus la France produira, plus elle pourra redistribuer.

Miser sur la croissance, sur l’investissement et sur la compétitivité, c’est faire le choix du long terme face aux réflexes court-termistes. Affaiblir le capital productif aujourd’hui, c’est compromettre la France de demain.