Vous trouverez ci-dessous la synthèse de la douzième enquête flash réalisée par le METI sur l’impact du COVID-19 dans les ETI. Nous constatons les résultats suivants :
Activité : un mois de juin qui s’annonce encore difficile
- Désormais, plus aucun site n’est totalement fermé. 36% des ETI fonctionnent en mode dégradé, 64% ont leurs sites pleinement ouverts.
- La baisse du CA anticipée en juin s’établit à -20% vs. -31% constatée en mai.
- La décrue du recours à l’activité partielle se poursuit : 16% des salariés en activité partielle la semaine dernière vs. 18% la semaine précédente. 4% des effectifs en moyenne sont toujours absents pour garde d’enfants.
- 42% des ETI pourraient avoir recours au dispositif « ARME » (chômage partiel longue durée contre maintien dans l’emploi).
Liquidités : une nette amélioration
- 12% des ETI n’ont pas reçu les remboursements de l’activité partielle du mois de mars. 25% des ETI ayant été remboursées ne l’ont été que partiellement.
- 39% des ETI n’ont pas reçu les remboursements des arrêts maladie de leurs salariés pour les mois de mars et avril.
- 15% des ETI seulement sont en attente du déblocage des fonds PGE.
Assurance-crédit : les ETI et leur chaîne économique en difficulté
- 37% des ETI rencontrent des difficultés en matière d’assurance-crédit. 54% de celles qui rencontrent des difficultés ont été dégradées en moyenne de 40 %.
- 63% des ETI constatent que leurs clients ou fournisseurs ont des difficultés en matière d’assurance-crédit. 84% des clients ou fournisseurs en difficulté ont été dégradés.
Préparation de la 3ème phase de déconfinement
- Un tiers des ETI estiment que les protocoles sanitaires actuels freinent le retour de leurs salariés sur site.
- 83% jugent que ces protocoles devraient être allégés à compter du 22 mai, notamment la règle de 4m2 par salarié.
Fonds propres
- 82% des ETI estiment que le remboursement immédiat des créances de CIR et de CICE soulagerait leur trésorerie.
- 71% sont favorables à la transformation des PGE en quasi-fonds propres.
- 41% des ETI auraient recours aux prêts participatifs dans lesquels pourraient être converties les charges différées.