Le METI poursuit son travail de conviction auprès des institutions européennes pour faire reconnaître les ETI à l’échelle de l’Union européenne.
Il s’agit là d’un enjeu majeur de compétitivité pour les ETI aujourd’hui prises en tenaille entre, d’une part, les PME qui bénéficient de régimes d’exonération et de soutiens européens et, d’autre part, les grands groupes qui disposent de ressources financières et humaines qui leur permettent d’absorber le flux croissant de normes et de régulations.
Comme c’est le cas en France, ces entreprises majoritairement familiales et industrielles, ancrées dans leurs territoires, sont les moteurs de l’économie et de l’emploi chez tous nos partenaires européens. Si elles constituent un actif stratégique pour l’indépendance et la souveraineté économiques de l’UE, elles ne sont hélas pas reconnues et ne bénéficient donc pas de mesures adaptées à leurs enjeux et à leur taille.
Après un programme d’entretiens avec les principaux commissaires conduit par une délégation du Club ETI de Nouvelle-Aquitaine avec le soutien du METI en janvier dernier, le METI a organisé mercredi 11 mai 2022, avec son partenaire européen EFB, un débat au Parlement de Bruxelles.
Conduit en présence de l’ensemble des représentants des groupes politiques du Parlement et de la Vice-Présidente du Parlement, Madame Nicola Beer, ce débat a été l’occasion à la fois de rappeler le poids économique des ETI dans l’ensemble des pays de l’Union, de souligner leurs enjeux de compétitivité dont l’impératif allègement normatif, et de plaider, illustrations concrètes à l’appui, pour la création de la catégorie ETI.
Cet événement a permis également de rendre publique la toute première étude sur les ETI européennes.
Le « Processus de Bruxelles » est donc désormais officiellement lancé. Il est porté de façon unanime par les dirigeants d’entreprise de l’UE. Il vise à promouvoir de manière méthodique et structurée, auprès des institutions européennes comme des gouvernements des pays membres, la création de la catégorie ETI européenne.