Alors que la Commission européenne présente mercredi 26 février son premier "Omnibus" de simplification, Les Échos publient une interview du co-président du METI Frédéric COIRIER.
Avez-vous bon espoir que l'Union européenne reconnaisse la catégorie des ETI ?
Les choses vont dans le bon sens. L'Europe parle depuis quelque temps déjà de la catégorie mid-caps. Le sujet est dans l'agenda de la commission pour améliorer la compétitivité européenne. L'Etat français a d'ailleurs clairement pris position sur ce sujet. Reste à définir un point crucial : le niveau de seuil de cette nouvelle catégorie.
Au début des discussions, un spectre de 250 à 500 salariés a été évoqué. Nous estimons que c'est trop étroit. Cela n'embarquerait qu'une petite part des ETI européennes. Je rappelle que la définition française va jusqu'à 5.000 salariés. Dans l'idéal, il faudrait s'aligner sur cette échelle en Europe. Mais dans un premier temps, le seuil proposé par les autorités françaises, à 1.500, constituerait une première étape salutaire.
Le METI défend depuis des années ce sujet. Sa nécessité est-elle partagée par les autres pays européens ?
Oui, la prise de conscience est générale. Les entreprises de cette taille sont autour de 20.000 en Allemagne, 10.000 en Italie, et 6.800 en France.
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Publiée par Les Échos le 24 février 2025