Par Frédéric Coirier (président de Poujoulat, co-président du METI) et Philippe d'Ornano (président de Sisley, co-président du METI)

Avec la récente promulgation de la loi Climat et Résilience, le rythme d'artificialisation des sols devra être divisé par deux d'ici 2030 pour atteindre le « zéro artificialisation nette » (ZAN) en 2050. L'intention du législateur est claire : il s'agit donc de freiner puis de geler l'artificialisation des sols.

Comment concilier cet objectif, louable et auquel chacun souscrit dans son principe, avec l'ambition d'une réindustrialisation française dont la crise sanitaire nous a montré l'absolue nécessité ? Dépassionnons le débat et posons-le sur des bases arithmétiques partagées.

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Publié par Les Echos le 12 janvier 2021