Ces championnes de la croissance, plus armées que les PME pour résister aux chocs, commencent à trembler face à la hausse des coûts de production aggravée par la guerre en Ukraine. Elles ont fait des stocks, ont augmenté les prix de vente, et leur trésorerie est solide, mais 80 % des dirigeants déclarent déjà un impact sur la rentabilité et l'activité. Témoignages de patrons.

L'Ukraine sera-t-elle la crise de trop ? Les entreprises de taille intermédiaire (ETI), pourtant résistantes aux chocs, commencent à vaciller. Le conflit, qui aggrave les difficultés vécues depuis fin 2021, comme les hausses des prix des matières premières et de l'énergie ou les problèmes d'approvisionnement, fait trembler ces locomotives de la croissance.

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Publié par Les Echos le 14 mai 2022