A mesure que leurs index sont rendus publics, les entreprises de taille intermédiaire apparaissent bonnes élèves, malgré une sous-représentation des femmes parmi les salaires les plus élevés
Soixante-dix-huit, 88, 98 sur 100… Les bonnes notes pleuvent parmi les entreprises de plus de 250 salariés soumises à leur premier contrôle de la rentrée : l’index de l’égalité femmes-hommes. Elles sont 5 800 à rejoindre les grandes entreprises au tableau depuis le 1er septembre, après celles de plus de 1 000 salariés, concernées depuis mars. Déjà 64 % de ces ETI ont mis en ligne leur index, a précisé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, au Parisien.
Les premiers de la classe communiquent sur leurs résultats. Chez AstraZeneca, une entreprise de biopharmaceutique, on s’enorgueillit d’une note presque parfaite : 98/100. Les points de l’index sont attribués en fonction de cinq critères : la mesure des écarts de rémunération, de répartition des augmentations et des promotions, mais aussi le pourcentage des salariées augmentées à leur retour de congé maternité, et enfin, le nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations...lire la suite
Publie par L'Opinion le 8 septembre 2019