Mercredi 5 janvier 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes Handicapées, et Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, ont réuni les dirigeants d'ETI afin de faire un point d’étape sur la Stratégie Nation ETI lancée par le président de la République deux ans plus tôt.
Le Gouvernement a ainsi réaffirmé son engagement à favoriser la compétitivité des ETI, celles-ci constituant le "fer de lance" de la reconquête industrielle de la France. De nouvelles réformes structurelles ont ainsi été évoquées, en premier lieu desquelles l'amplification de la baisse de la fiscalité de production et la baisse du coût du travail qualifié.
Egalement, le déploiement de la Stratégie Nation ETI se poursuivra suivant une feuille de route renouvelée. Cette feuille de route comporte notamment la création d'un indicateur des impôts de production payés par les entreprises - une demande formulée avec force par le METI ces dernières années - et la désignation de référents ETI dans les services économiques de l'Etat en région.
Cet événement a aussi été l'occasion de souligner le retour sur investissement de la politique économique menée ces dernières années, associée à une relation partenariale entre la puissance publique et les entreprises dont la Stratégie Nation ETI est emblématique.
Les ETI ont en effet connu en 2021 une très forte dynamique d'investissement et de créations d'emplois. Elles poursuivent résolument la transformation de leurs activités eu égard aux enjeux de décarbonation et de numérisation. Engagées par nature, elles n'ont de cesse d'intensifier leurs actions en matière de RSE.
Philippe d’Ornano et Frédéric Coirier, co-présidents du METI, ont ainsi déclaré : « La politique économique engagée depuis près de cinq ans a d’ores et déjà un impact tangible sur le tissu des ETI. Notre pays, s’il poursuit le réalignement de sa compétitivité sur la moyenne européenne, peut régénérer, dans les années à venir et sur tout son territoire, un tissu d’ETI comparable à celui de ses voisins européens. Plus d'ETI, c'est plus d'emplois et de richesses créées dans nos régions. La France y gagnerait ainsi une économie plus enracinée, tant les ETI conjuguent efficacité économique, proximité et valeurs humaines. »