[Financement] Baromètre Palatine-METI du financement des ETI #6

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[Publication] Baromètre « Future Ready » de la transformation des ETI 2024

EY, en partenariat avec Numeum et Verlingue, et avec le soutien du METI, publie la sixième édition du Baromètre « Future Ready » de la transformation des ETI.

Le Baromètre présente et analyse les résultats du sondage mené par OpinionWay auprès de 150 dirigeants et 1000 de leurs collaborateurs sur l’état de leur transformation – environnementale, numérique et RH

Ce mercredi 6 novembre 2024, le volet Environnement du Baromètre a été dévoilé en avant-première au GreenTech Forum 2024. 

Le Baromètre illustre que les ETI s’engagent résolument dans la durabilité et qu'elles intègrent la transition écologique au cœur de leur stratégie en axant en priorité leurs efforts sur la décarbonation de l'énergie, la gestion des déchets, et la réduction des émissions hors énergie :

  • 86% des dirigeants d'ETI et 87% de leurs collaborateurs considèrent la transition environnementale comme une priorité.
  • 82% des dirigeants d'ETI souhaitent investir dans la décarbonation de leur consommation d'énergie au cours des 12 prochains mois. Suivent de près, la gestion des coproduits et des déchets ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre en dehors de la consommation d’énergie. 
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[Communiqué] La CPME, l'ANSA, et le METI saluent l'annonce d'un "moratoire normatif" par le Premier ministre

Alors que l'économie américaine poursuit sa croissance et que la Chine accélère encore sa pression commerciale, l'Europe tourne au ralenti depuis dix ans et décline irrésistiblement en matière de compétitivité et d'innovation.

En cause notamment, le mauvais ciblage réglementaire des institutions européennes aboutissant trop souvent à une sur-réglementation, notamment en matière environnementale, et qui fait porter sur les acteurs économiques, sans distinction de secteur ou de taille, un fardeau normatif trop lourd. Ce choix politique absurde pour la réglementation au lieu de l’incitation, nous fragilise et nous entrave quand nos concurrents internationaux accélèrent, avec pour résultat accablant, qu'aucun Européen n'est leader dans les technologies propres, le stockage d'énergie ou encore l'hydrogène.

A juste titre, le rapport remis par Mario DRAGHI le mois dernier à la Commission européenne appelle à enrayer la « lente agonie de l’Europe » en remédiant notamment à l'hyperinflation normative. Il recommande de simplifier drastiquement le cadre règlementaire européen en pointant notamment le flux incessant de réglementations prises dans le cadre du Green Deal, s'agissant de la taxonomie, de la finance verte (SFDR), du devoir de vigilance (CS3D) ou encore du reporting extra-financier des entreprises (CSRD). 

A Bruxelles, cet appel à la simplification réglementaire semble avoir été reçu avec la nomination d’un Commissaire à la simplification, mais au même moment, de nouvelles contraintes  se dessinent, comme par exemple l’accélération du Green Deal via un « objectif 2040 » encore plus ambitieux. Dans la lignée de la « pause réglementaire » prônée par le Président Macron en 2023, le Premier ministre Michel Barnier, vient de proposer un "moratoire normatif" pour décaler l'entrée en vigueur des réglementations les plus complexes et à l'impact le moins évalué comme la CSRD, et se donner une chance d’en corriger les défauts.

Nos organisations, qui alertent depuis de longs mois sur le choc de complexité porté par ces textes sur la compétitivité, la croissance et l'emploi, saluent cette annonce.

Alors que la transformation écologique engagée par nos entreprises nécessite de très lourds investissements, nous dénoncions ensemble depuis longtemps les coûts supplémentaires colossaux que ces réglementations mal conçues font porter sur nos entreprises pour produire des centaines d’indicateurs et des rapports à l'efficacité très contestable. La situation budgétaire critique que traverse le pays et l'énorme effort demandé aux acteurs économiques justifient pleinement qu'on mette sur pause cette folie normative.

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[Communiqué] Vers une catégorie mid-caps européenne ? Les premiers jalons sont posés

Alors que les auditions des commissaires pressentis débutent le 4 novembre au Parlement européen, le METI s’attache à positionner les mid-caps (ou entreprises de taille intermédiaire) européennes dans le débat public. Mercredi 16 octobre 2024, il a ainsi organisé, avec le think-tank EPC, un débat entièrement consacré à cette catégorie d’entreprises – le premier du genre. L’événement a permis de présenter deux nouvelles études relatives aux mid-caps, ainsi que de faire dialoguer des porte-paroles de ces entreprises avec une représentante de la Commission européenne. Alors que celle-ci a mis à l’agenda de la nouvelle mandature la création d’une catégorie “small mid-caps”, le potentiel des mid-caps ne peut plus être ignoré.

Les mid-caps ont longtemps été les grandes oubliées de la conception des politiques économiques et industrielles de l’Union européenne, comme ce fut précédemment le cas en France avant que la catégorie ETI ne soit créée par la Loi de modernisation de l’économie en 2008. Aujourd’hui, la France fait à cet égard figure d’exception au sein de l’Union européenne : aucun autre pays n’est à ce jour officiellement doté d’une catégorie “mid-caps” et les institutions européennes ne font pas la distinction, sauf à de rares exceptions, entre les “mid-caps” et les “large-caps” alors même que leurs moyens, financiers et humains, ainsi que leur empreinte sur le territoire européen, sont difficilement comparables.

Avec ses partenaires, le METI s’emploie, depuis plusieurs années, à pallier cette lacune. Si les midcaps étaient quasiment absentes du discours institutionnel européen jusqu’à la crise de la COVID19, les lignes ont sensiblement bougé depuis. Et ce, à la faveur d’un triple éclectrochoc - crise pandémique, crise énergétique, inflation normative - qui a mis en exergue la nécessité de mieux prendre en considération les mid-caps et leurs spécificités dans la conception des normes, politiques et programmes européens, et ainsi remédier au risque croissant de fragiliser un segment d’entreprises pourtant essentiel à la “prospérité durable” de notre continent.

En témoignent les principaux enseignements qui sont ressortis du débat animé par EPC mercredi 16 octobre, à l’appui des études présentées par les intervenants. La première, produite par EPC et intitulée “Enhancing Economic Security and Competitiveness – The Untapped Potential of the EU’s Mid-Caps souligne que les mid-caps représentent plus de 17% de l’emploi et plus de 20% du chiffre d’affaires des entreprises européennes. Elles sont bien représentées dans les secteurs technologiques critiques identifiés par la Commission européenne. Certaines d’entre elles font même l’objet de contrôles à l’exportation, ce qui illustre leur leadership technologique. Néanmoins, leur potentiel est empêché par la complexité et l’instabilité normatives, qui les affectent proportionnellement plus que les autres catégories d’entreprises.

La seconde étude, produite par l’Observatoire Trendéo et intitulée “Les ETI à travers les données Trendéo examine les caractéristiques des ETI françaises en termes d’emploi : sur la période 2009-2023, elles ont non seulement créé plus de 20 fois plus d’emplois par entreprise que les PME, mais elles affichent aussi la plus faible variation annuelle en termes de créations et suppressions d’emplois. Elles sont donc tout à la fois des moteurs et des airbags de l’emploi. Dans le même temps, elles font l’objet d’importantes prédations : sur la période 2019-2023, 3% du chiffre d’affaires annuel de la catégorie (soit 30 Mds€) a fait l’objet d’acquisitions. Parmi elles, les acquisitions par des entreprises non-européennes représentent près de 1% du chiffre d’affaires annuel des ETI françaises (plus de 9 Mds€).

Face à ce constat, et à la faveur du travail mené ces dernières années, une fenêtre d’opportunité inédite est désormais ouverte pour les mid-caps européennes : la création d’une catégorie “small mid-caps” est à l’agenda de la nouvelle Commission européenne, inscrite dans la lettre de mission du vice-président exécutif désigné, chargé de la Stratégie industrielle et de la Prospérité. Cette avancée majeure a été précédée par plusieurs jalons déterminants. L’un des premiers a été la mise en place d’un régime temporaire d’encadrement des aides d’Etat durant la crise de la COVID-19, prenant acte de l’inadéquation du régime en place. S’en sont suivis, en particulier, les rapports d’Enrico LETTA et de Mario DRAGHI, tous deux soulignant la nécessité d’une meilleure connaissance et reconnaissance des mid-caps, notamment du point de vue de la complexité normative.

Dans ce contexte, le METI poursuivra résolument, avec ses partenaires et les membres de sa commission « Pour un Mittelstand européen », son travail d’objectivation – de nouvelles études seront dévoilées prochainement – et de plaidoyer en faveur de la création d’une catégorie midcaps européenne. Avec des objectifs bien identifiés : garantir la proportionnalité des normes à la taille des entreprises ; inciter les PME à passer le seuil haut de la catégorie et ainsi accéder à la taille ETI ; consolider les filières stratégiques, la cohésion territoriale et la puissance à l’export dont les mid-caps sont des chevilles ouvrières ; faciliter l’accès des mid-caps à la commande publique ainsi qu’aux programmes de soutien à l’innovation et à la transformation.

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[Budget] La vice-présidente du METI auditionnée par le Sénat

Ce mardi 15 octobre 2024, Sylvie Grandjean, vice-présidente du METI et directrice générale de REDEX, a participé, aux côtés des principales organisations représentatives des entreprises, à une table-ronde organisée par la délégation aux Entreprises du Sénat.

Interrogée sur les priorités des entreprises pour 2025, Sylvie Grandjean a expliqué combien les ETI pourraient être affectées par les mesures envisagées par le Gouvernement dans son projet de budget : « quand on traverse des moments difficiles, ce n’est pas en taxant les entreprises qu’on sort par le haut des difficultés ».

Soulignant qu’« une ETI ce n'est pas seulement une entreprise, c'est aussi un lien social qui fait vivre les territoires », elle a appelé à ne pas entraver davantage le travailler et produire en France. Alors qu’elles doivent déjà absorber un niveau de prélèvements obligatoires significativement plus élevé que la moyenne européenne, les 6200 ETI de France sont en effet confrontées aujourd'hui à une conjoncture particulièrement défavorable, qui a porté un coup d'arrêt à leurs projets d'investissements et de créations d'emplois.